Un premier tome construit par chapitres quasi-indépendants bien qu’ils se suivent (la mangaka a sans doute commencé par un one-shot, avant qu’un second chapitre ne lui soit accordé sans certitude de série, et ainsi de suite), autant dire que c’est à chaque fois rapide, vite expédié, et facile. On découvre un parfait alignement de clichés : relation prof-élève, seme type pervers-sadique, frère protecteur qui finit dans les bras de son meilleur pote, tous les personnages gays, l’hétérosexualité qui semble ne pas exister et l’homosexualité être la norme, etc. Le semblant d’intrigue, plate et superficielle, ne sert qu’à mener aux scènes de sexe, largement détaillées pour leur part. Vous l’avez compris, ce manga n’a pas pour vocation de proposer de la qualité ou de la profondeur, il est là pour répondre à des fantasmes, point barre. Relevons cependant le graphisme plutôt joli.
Ce second volume contient en tout six histoires courtes dont deux seulement remettent en scène Kôsuke et Shibaura, tandis qu'il y en a une consacrée au frère de Kôsuke et Kobayashi. Dans les deux cas, plusieurs années se sont écoulées entretemps et on retrouve les personnages grandis, dans d'autres conextes. Le récit est mis en avant davantage que le sexe, ce qui les rend plus agréables à lire que le premier volet, ce qui ne veut pas dire que ce soit qualitatif pour autant, puisque cela reste superficiel, facile et assez stéréotypé. La bonne surprise viendra des deux histoires inédites, dont l'une s'étale sur deux chapitres. Bien que limitées par leur court format, ces histoires contiennent davantage de scénario que ce qu'on aviait pu voir dans le premier tome et elles s'avèrent de ce fait plus sympathiques. Par conséquent, si vous aviez acheté le tome 1 de Welcome to the chemistry lab, ce second vaut la peine de terminer la série ; mais il n'en fait pas pour autant un manga indispensable à votre yaoithèque.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021