Ce tome contient deux histoires courtes, How to live with a total best, et Totally Peeking Under the Sheets, où l'on voit les personnages vivre de petits aléas au cours de leur vie quotidienne commune. C'est assez léger et drôle, bien que d'un intérêt relatif. Le reste du volume est quant à lui composé d'histoires encore plus courtes et de bonus en quelques pages... Avouons-le, c'est très cher pour ce que c'est, d'autant que le format n'est pas pratique et la qualité du papier très discutable. À réserver aux fans ultimes de la série, et encore.
Ce second volume de Totally Peeking se situe après la fin de Totally Captivated et lui apporte une seconde conclusion. Et disons-le sans détour, rarement on aura vu suite aussi poignante et intelligente à la fois.
Dans ce volet, le passé d'Ewon ressurgit suite à la mort de son père. Ewon se découvre alors une petite soeur, Nabine, désormais seule aux mains d'une mère suicidaire, celle qui a tant fait souffrir Ewon par le passé. Ewon devra-t-il choisir entre ses devoirs familiaux et son amour pour Mookyul ?
C'est avec beaucoup de plaisir que l'on fait connaissance de la petite soeur, un personnage attachant dont le caractère très marqué emprunte autant à Ewon qu'à Mookyul, et que l'on retrouve le graphisme superbe de la série. Le style est expressif et retransmet parfaitement l'émotion, ainsi que les sentiments des personnages, très touchants dans leurs sentiments mutuels et les doutes qui les étreignent. De plus, pour ne rien gâcher, l'auteur nous offre quelques scènes de sexe dans lesquelles le sentiment amoureux prime avant tout. En tant que tel, ce volume est donc vraiment excellent et indispensable à toutes les yaoistes qui ont lu et aimé Totally Captivated.
Il est par contre navrant de constater que l'édition dessert totalement ce super manwha. Déjà par une édition trop grande et trop chère pour ses pages presque complètement transparentes (où en tout cas dont l'encre est tellement forte qu'elle imprime des deux côtés), mais surtout par le texte qui bat tous les records de coquilles et de non sens. Les fautes d'orthographe, c'est déjà à peine acceptable dans une production professionnelle ; mais quand les phrases ne veulent vraiment rien dire, là c'est clairement se moquer des lecteurs ! Pour citer quelques échantillons parmi les plus choquants (et sans faute de frappe de notre part) : "Peut-être que la pitié est une fabilesse humaine... De temps en temps, on essaie de cacher de vieilles blessures déjà cicatrisées mais qu'elles ont toujours nous rendre compte qu'elles étaient réellement existées" ; ou encore : "Le liquide que j'absorbe sont comme c'est comme". Si quelqu'un a compris quelque chose, qu'il lève le doigt.
Ajoutons à cela que ce volume est déjà en rupture (ce qui ne sous-entend pas de bonnes ventes, mais plutôt un tirage insuffisant) et donc n'est plus disponible en ligne qu'à des prix indécents, et l'on peut dire que tout est fait pour massacrer cet excellent manwha. Dommage...! Mais le fait est qu'on ne peut pas dire que l'on se sente respecté en tant que lecteur.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021